Moi je congèle les baies, et quand j’en ai 1kg, bim dès qu’il pleu je me lance, alors c’est pas comme les mûres, ça sent pas super bon.
C’est pasque c’est médicinal, son âcretée n’a d’égale que l’amertume de la maladie…
Bon pour rappel, le sureau Yèble regarde le ciel, c’est un beau-gosse, fier, à porté de main, il a les plus grosses baies, en grande quantité, facile à cueillir, le piège dans toute sa splendeur….tout ça pour nous purger…
Yèble signifie » herbe » en celte c’est donc une herbacée qui disparait l’hiver.
Le sureau noir, il regarde le sol, ses baies tombent facilement, c’est un arbre fragile mais qui se révèle plus puissant que le doigt d’un roi .
Il abrite les âmes qui ont des choses à dire aux vivants…c’est ce qui fait sa force, sa beauté, il rend fertile les personnes ouvertes d’esprits.
Les bâtons de pélerins sont taillés dans les branches pour leur vertues de protectrices (et aussi pasque on peut cacher des sous dedans 
) .
Bref…la recette:
Faire cuire les baies à feu doux jusqu’à ce qu’elles éclatent.
Laisser refroidir.
Presser, filtrer, et extraire le jus.
Ajouter la moitié (ou plus) du poids en sucre blanc( il fait que ça se conserve mieux).
Porter 5 minutes à ébullition douce.
RE filtrer, et mettre en bouteilles stérilisées.
A conserver au frais, pour les moments ou on a le nez rouge, on chauffe un peu, et que l’ on se dit… »je vais être malade j’ai la gorge qui gratte »
