Mais qui n’a pas marché dessus en traversant un champ??? Voilà…personne.
C’est une plante qui accroche car elle est toute molle, ne tient pas debout toute seule alors elle s’agrippe aux autres plantes qu’elle finit par étouffer.
On connait tous aussi un humain qui a les mêmes caractéristiques, la vie nous apprend naturellement à nous éloigner du gaillet qui a prit forme humaine.
Quand il est resté sous forme de plante le gaillet n’est pas reconnu à sa juste valeur, on s’en est éloigné à tord.
De la valeur il en a…
Déjà c’est une plante médicinale poussant abondamment, on peut même en trouver en hiver sous une planche ou dans un coin abrité.
Il est utilisé dans les filtres d’amour, on comprend pourquoi vu comme il colle à la peau…
Tous les Gaillets qu’on trouve chez nous …gratterons, blancs, jaunes ont les mêmes vertues thérapeutiques.
Si jamais on a plus de filtre à lait après la traite par exemple, on est pas à l’abri que ça puisse arriver, et bien une poignée de gaillet au fond d’un entonnoir, et hop…c’est réglé…
Ensuite il est beau…
beau comme un cri silencieux, vaillant comme un métal précieux, qui se bat pour guerir de ses bleus ….dixit Pauline croze..
Et bien non…c’est faux, archi faux, le gaillet se bat pour guérir de nos bleus, sa tisane est excellente pour les personnes souffrants de problèmes veineux et lymphatique.
C’est une plante qui stimule notre cher et lent système lymphatique…
Selon maria Treben, en usage externe, elle a une action rapide sur les maladies de peau, plaies, furoncles, comédons, et tous les trucs bizarres que la peau fait ressortir sans se soucier de l’esthétisme…
Pour ses aspects dépuratifs, reminéralisants, activateurs de la lymphe cette plante qui nous colle aux pattes est un bijoux 
, en jus, en tisane, en teinture mère…
