La légende dit que la boule noire dans Motus était à l’origine une Prunelle…
Contrairement à l’Aubépine ou « l’épine blanche » qui est parée de toutes les vertues, le prunellier inspire la mal, il pique trop.
Quant il fleurit 
il amène la pluie,
Quand il a beaucoup de fruits l’hiver sera rude,
Si il y a un vent froid au moment des fleurs il va rester jusqu’à ce qu’elles se fanent ,
Celui qui aime les prunelles deviendra aveugle ou alcoolique… le seul bon présage au final c’est que l’arbre incommode les menteurs qui ne peuvent pas rester dessous.
Par contre pour faire l’apéritif avec les prunelles tous les adages disparaissent 
…c’est la magie de l’apéro.
Pourtant dans la nature c’est un buisson protecteur qui abrite bon nombre de petits oiseaux qui y installent leur nid en toute tranquilité.
Même que la pie grièche utilise ses épines pour embrocher ses proies et faire des réserves pour les jours de disette .
Les épines n’accueillent aucun prédateurs, ni même les vaches qui voient en ce buisson une clôture infranchissable.
C’est pour ça qu’il y en a tant dans les bordures de prés, avec l’aubépine…mais jamais à coté, il y en a une des deux qui étouffe l’autre…soit par sa noirceur, soit par sa blancheur…hé oui…ce sont des rosacées, cette famille est capable de tout.
Bon, moi j’aime bien les deux, 
…
J’ai donc fait des prunelles lacto-fermentées, à utiliser comme des olives, sans manger le noyau, la fermentation enlève le goût apre, et le jus peut s’ utiliser à la place du vinaigre.
Mettre dans un bocal avec un joint orange, pour que l’air puisse s’échapper.
Couvrir d’eau salée à 10g pour 30 cl d’eau.
Mettre une feuille de Laurier sauce pasque c’est bon.
Oublier et consommer 2 mois après, mais avant d’oublier, attendre une semaine et regarder cette couleur pourpre se diffuser dans le bocal…
