J – 52 jours avant de ramasser les dernières mures…on est large…
.
Au delà de cette date on pourra vous accuser de faire un pacte avec le diable, car figurez vous qu’il existe une légende sur la ronce…
Le diable en personne, après avoir été chassé du paradis…tel un moustique perdu sur l’A4 a finit sa course sur un roncier , un 11 Octobre, et depuis à la date d’anniversaire de son encastrement, il rend les mûres immangeables en crachant dessus…5 ans d’âge mental le gars…il aurait pu jouer dans Barbie…
Bref…avant cette date, elle n’a que des bienfaits, comme ses consoeurs, aux couleurs vives elle contient des polyphénols.
Une molécule produite exclusivement par les plantes car elles s’en servent de substances de défenses, et nous en font profiter gracieusement.
Ce sont des anti-oxydants très puissants qui nous permettent de neutraliser ce qui nous oxyde et nous abime (pollution, tabac, radiations, uv, pesticides ect ect …)
La mûre contient l’acide olagique, qui est un anti-oxydant stable, il résiste parfaitement à la cuisson, et à la congélation.
Du coup, dans la confiture , ou une tarte d’hiver, on profite de ses bienfaits ..tant mieux c’est celle que je préfère.
Le fruit de la ronce…tellement sauvage, tellement protectrice, tellement nouricière pour nous, pour la biodiversité.
C’est grâce à elle , à sa façon si particulière de nous retenir, de nous ramener à elle, à sa simplicité, sa force, sa stabilité, que j’ai un blouson qui prend la pluie, un short troué, et des jambes comme si j’avais rencontré Freddy…mais bon..revenons en au titre
