Il se lève tôt c’est pour ça, il finit tôt aussi, à 11h il commence à perdre sa belle robe rouge.
Son nom est un dérivé du chant du coq…cocorico…on sait pas trop si c’est pour sa ressemblance avec la crête rouge ou pour son côté lève tôt…
Les insectes qui le pollinisent que ça ressemble à une crête de coq ou celle du chanteur des Sex pistols ils s’en foutent un peu ils voient pas le rouge.
Pour eux c’est du gris, le stratagème utilisé par la fleur pour attirer tout ce beau monde est un ultra violet capté uniquement par les insectes…et pour guider au mieux au vu du temps qu’il lui est impartis pour vendre sa quantité incroyable de pollen avant 11h, elle titille la caméra infrarouge des pollinisateurs avec cette piste centrale noir qui augmente la température de 2° quand même.
La suite tout le monde la connait, il reste une capsule qui a maturité des graines se troue pour laisser s’échapper les graines.
Ce qui a donné l’idée à l’Autrichien Raoul Heinrich d’inventer la salière…j’aurais fait pareil je suis juste née apres lui ..
Le coquelicot est une fleur qui raconte des histoires, de la mythologie grec au symbole des souvenirs des soldats tombés pendant la guerre, au final il incarne le renouveau après les épreuves.
Moi j’aime bien la légende qui dit que les fées ayant perdus le combat avec les hommes disparurent de la surface de la terre …chaque fleur nait des larmes de sang de la dernière petite fée qui revient chaque printemps pleurer la vie qu’elle a perdu sur terre .
Il fut un temps ou on utilisait ses pétales contre les quintes de toux de la coqueluche.
Et pour le sommeil aussi , le coquelicot renferme une substance opiacée qui provoque l’apaisement et endort le chagrin.
Alors figurez vous que ça plait pas à tout le monde de dormir, il y a des personnes qui y voient un maléfice de se faire endormir comme ça, par le 1er venu.
« Qui dort n’est plus maitre de lui même », ces personnes considèrent donc le coquelicot comme disciple du malin, faut pas le cueillir, ni se soigner avec, ni le regarder car il donne mal à la tête .
Il faut de tout pour faire un monde, et heureusement d’ailleurs..